Paralysies faciales périphériques d'origine choléstéatomateuse : diagnostic et traitement

But :discuter les modalités diagnostiques et thérapeutiques des paralysies faciales périphériques d'origine choléstéatomateuse.Matériel et méthodes :étude rétrospective sur une période de 20 ans (1994- 2013). Mille quatre cent vinght trois patients ont été opérés pour otite moyenne choléstéatomateuse. Sept cas compliqués d'une paralysie faciale périphérique ont fait l'objet de ce travail.Résultats :L'incidence de la paralysie faciale était de 0,5%. La paralysie faciale était d'installation brutale chez quatre patients et progressive dans trois cas. Elle était partielle dans cinq cas et complète chez deux patients. En per opératoire, le canal facial était intact dans 4 cas. La matrice de cholésteatome était disséquée sans ouverture de la gaine du nerf dénudé et en respectant le canal facial indemne. L'évolution était favorable dans les cas où le canal facial était intact. Conclusion : La paralysie faciale d'origine choléstéatomateuse est une urgence chirurgicale. Plusieurs facteurs conditionnent le pronostic, dominés par l'intégrité du canal facial osseux

Prise en charge chirurgicale des mucocèles naso-sinusiennes

Introduction : Les mucocèles nasosinusiennes sont des pseudo-tumeurs d'allure kystique, relativement rares. Malgré leur bénignité, elles ont une tendance expansive et destructrice. Buts : Proposer une stratégie thérapeutique appropriée des mucocèles naso-sinuisennes.Matériel et Méthodes : Etude rétrospective portant sur 43 patients opérés entre 1992 et 2012. Résultats :Il s'agit de 27 hommes et de 16 femmes. L'âge moyen était de 47 ans. Des antécédents de traumatisme crânio-facial, de chirurgie nasosinusienne ou du massif facial ont été retrouvés respectivement dans 16.27%, 25.58% et 9,3% des cas. Les localisations éthmoïdo-frontales étaient les plus fréquentes (14 cas). Les voies endoscopique endonasale, mixte ou externe ont été utilisées dans 30, 4 et 9 cas. Conclusion : La voie endoscopique endonasale est actuellement la voie de référence pour le traitement des mucocèles. La voie externe garde certaines indications. La marsupialisation est le traitement de choix permettant le respect de la physiologie sinusienn